Les vers dorés de Pythagore
de Julius Evola
Les Vers Dorés résumaient à eux seuls les racines principales des thématiques des doctrines ésotériques auxquelles l'œuvre d'Evola s’était référée : c’est ce difficile chemin vers la Sagesse dont il nous parle.
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Suivis d'une notice de Ladislao Toth et de trois lettres inédites de J. Evola.
Il ne reste pas grand-chose de Pythagore. Son théorème, sa légende de chamane et de thaumaturge, et sa doctrine : les fameux Vers Dorés. Toute la quête métaphysique du premier pythagorisme est inscrite dans ces merveilleux versets, d’où il émane une morale et une éthique, que seul cinq siècles plus tard l’Évangile saura égaler avec la figure christique.
Julius Evola, dans la lignée des grands commentateurs des Vers Dorés, depuis Hiéroclès au Ve siècle apr. J.C., jusqu’à Fabre d’Olivet au XIXe siècle, en passant par André Dacier au XVIIe, s’est attaché avec brio à rendre cet exercice d’érudit accessible au grand public ; il s’y est conformé pour une autre raison qui résume toute une vie de recherche ésotérique : la quête des ferments occidentaux originels, à la source des Connaissances Traditionnelles. En effet, pour lui, les Vers Dorés résumaient à eux seuls les racines principales des thématiques des doctrines ésotériques auxquelles son œuvre s’était référée : c’est ce difficile chemin vers la Sagesse dont il nous parle, chemin le long duquel Evola nous invite à l’accompagner de manière pédagogique, tout en suivant les traces des empreintes pythagoriciennes, là où le sable tourbillonnant du temps ne les a pas complétement effacées.Toute la pensée évolienne a été marquée au sceau de l’éthique pythagoricienne dans le creuset des grands courants métaphysiques pré-chrétiens, dont celui de l’Hyperborée chamanique, de l’Égypte ancienne des Maîtres d’œuvres anonymes, sans oublier la Grèce archaïque présocratique.
Mais le Commentaire d’Evola s’attache aussi à la critique de ceux que Hiéroclès avait immortalisés autant que ceux dont Fabre d’Olivet nous a livré les principes eschatologiques, et ce, comme pour mieux en démystifier la patine écaillée par le second pythagorisme alexandrin et le néo-pythagorisme platonicien de la Renaissance, une série d’infiltrations socio-politiques et socio-religieuses où affleurent les superstitions les plus diverses. C’est la première traduction française de cet ouvrage, œuvre introuvable dans les nombreuses bibliographies francophones d’Evola, et c’est pour cette raison qu’Emmanuel Dufour-Kowalski, historien bien connu des Connaissances Traditionnelles et du pythagorisme (Cf. La Symbolique du Pentagramme, Genève, 2012), a voulu réparer cette lacune, en nous offrant cette traduction française avec un appareil critique permettant d’aborder la verve évolienne et le pythagorisme munis de certains outils didactiques et une documentation au moyen desquels Laszlo Toth, qui a parrainé et soigné avec intelligence cette édition, aura aussi pris une part non négligeable.
Fiche technique
- Auteur
- Julius Evola
- Nombre de pages
- 170
- Dimensions
- 15x21
- Année de parution
- 1974
- Collection
- Sebastiani
- Reliure
- Broché
- Langue
- Français
- Préface
- Emmanuel Dufour-Kowalski
- Traduction
- Emmanuel Dufour-Kowalski
- Postface
- Ladislao Toth
- Éditeur
- Archè Milano
Références spécifiques
- EAN-13
- 9788872523902