L’Arche d’Hénoch

Hénoch n’apparaît pas directement dans les rituels du Rite français d’origine mais sa présence est cachée derrière les apparences. La voûte secrète, l’arche sacrée et la lame d’or nous ont bel et bien été léguées par Métatron, l’initié initiant, petit Yahweh, fils de l’Homme et Prince de la Face.

L’arche d’Hénoch explore la symbolique du deuxième Ordre du Rite français de tradition à partir de données issues de la mythologie chrétienne de l’Ancien et du Nouveau Testament réinterprétée à la lumière de l’alchimie spéculative jungienne.

L’ouvrage, divisé en deux parties, aborde plusieurs thèmes tels que la voûte, la croix de saint André, le piédestal de la science, ainsi que les nombreux termes hébreux (El hanan , shem haMephorash, berith neder shelmoth) qui jalonnent ce rituel.

La première partie permet de recontextualiser la pratique du rite telle que les francs-maçons du XVIIIe siècle l’avaient codifiée en explicitant certains aspects parfois encore mal connus. Il s’agit en fait d’un vade-mecum pouvant servir de repère technique pour une pratique adéquate de cet Ordre.

Dans la seconde partie, le lecteur retrouvera les concepts de base de l’alchimie intérieure recontextualisés à un nouveau degré des hauts grades du Rite français mais très certainement utiles à tout cherchant quel que soit son rite. Il s’agit en fait de clés de lecture et celui qui tient la clé tient la porte : visitabis interiora terrae rectificando invenies occultum lapidem ueram medicinam.

L’ouvrage donne aussi en annexe l’exacte transcription du manuscrit du deuxième Ordre des « Hauts Grades du Rit Français », compilés par le chevalier Fustier en 1804 pour le maréchal Étienne Macdonald, duc de Tarente, dans une édition manuscrite de 1809.

Les auteurs espèrent ainsi permettre à certains Maçons de reconsidérer le Rite français notamment dans sa pratique traditionnelle ou moderne, véritable base initiatique et ésotérique pour construire son Temple intérieur.